jeudi 22 août 2013

La cordillère des Andes et le monde animal

La cordillère des Andes est pour moi une merveille du monde. Ces montagnes qui peuvent atteindre jusqu’à presque 6900 mètres d’altitude montrent à quel point la nature est forte, belle et diversifiée. Le froid et les glaciers de la Bolivie accueillent différentes espèces d’animales. Parmi elles, la vigogne, un animal faisant parti de la famille des camélidés (Lama, alpaga…etc.). Récemment considérée comme espèce en danger, la vigogne fait l’objet d’un projet de restauration qui tente à améliorer les conditions de vie de cet animal et de le protéger.

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L’environnement et la montagne sont deux éléments de la vie auxquels je prête beaucoup d’attention et de respect. C’est pourquoi, pouvoir allier le milieu naturel avec la protection d’une espèce m’intéressait fortement. Ainsi, j’ai effectué des recherches et trouvé ce projet de sauvegarde de la vigogne au sein d’une Organisation Non Gouvernementale (ONG). Le projet a tout de suite touché ma sensibilité et j’ai donc proposé mon aide en tant que volontaire.


Quoi ?


Ce projet a pour but d’aider la population de vigogne dans la cordillère des Andes en Bolivie et plus précisément dans le parc naturel d’Apolobomba.



La vigogne est un animal dont la laine est utilisée notamment dans la haute couture en Italie mais également par les peuples locaux des hauts plateaux de la cordillère des Andes. Au-delà de cet aspect purement matériel, cet animal jouit de lois visant à sa protection et seule sa chasse est autorisée pour certains peuples indigènes pratiquant des rites.

Le climat régnant dans les aires d’habitation de la vigogne est soumis à une période sèche et une période humide. C’est pourquoi, lors de la période sèche, il est difficile pour cet animal de rencontrer de quoi boire, et ce phénomène est d’autant plus grandissant que le changement climatique provoque la fonte des glaciers, reculant petit à petit. Le projet consiste donc à créer des abreuvoirs pour faciliter la survie et la reproduction de cet animal. Pour ce faire, j’ai mis au service de l’ONG les compétences que j’avais en géologie, hydrogéologie, écologie et hydrogéochimie. De plus, l’étude réalisée a permis par extension de mettre en évidence des zones de présence d’eau souterraine de bonne qualité qui pourrait servir à la population, vivant loin des villes.

Pourquoi ?

La biodiversité animale, végétale, humaine, culturelle...etc, est la richesse de notre planète. Et pour moi, c’est comme un devoir de la protéger. Bien que je ne sois pas expert dans ce milieu, la vigogne doit avoir son rôle dans la stabilité du fonctionnement écologique de l’écosystème.

Résultats ?

Très peu d’installation de ce type sont présentes actuellement car aucune étude de la zone a été faite. Mon aide a permis de caractériser des zones où la présence d’eau souterraine est certaine et va permettre d’implanter davantage d’abreuvoirs et de puits.




Comme le montre ces photos, des travaux d’excavation afin de mettre en place des pompes manuelles ont été faits durant mon travail, et c’est une réelle satisfaction de voir que le projet avance.



Je serais très heureux de pouvoir revenir dans le futur et voir ce qui a été fait. Quoiqu’il en soit, je reste en contact avec les gens avec qui j’ai collaboré pour apporter mon aide à distance sur les études réalisées et qui vont être réalisées.

1 commentaire:

  1. Un stage auquel tu donnes du sens dans tous les domaines; mon feeling écolo s'en trouve tout requinqué!
    jldanglet

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