lundi 1 juillet 2013

La Paz, le jour et la nuit (2)



En prenant de la hauteur sur le plateau de l’Alto qui surplombe la ville de La Paz, on se rend compte que la richesse des paysages n’a pas d’égal là-haut. A quel prix cette beauté ? Le froid, le vent … sans doute, mais aussi, au prix d’une forme de pauvreté ou je dirais même, un choix de vie : celui de la simplicité.

*  *  *

Je vous évoquais précédemment ce « mur »qui séparait La Paz, la partie basse, et l’Alto, la partie haute de la ville. Franchir ces quelques 200 mètres de dénivelé relève d’un désastre innommable pour l’environnement tant la quantité de gaz d’échappement rejetée est importante. Mais passons cet aspect purement personnel, la Bolivie étant un pays en développement, il pourrait paraître normal que la question environnementale ne soit pas au cœur des préoccupations de la nation. Le gain d’altitude se fait vite ressentir et les vêtements thermiques ne sont pas de trop ici. On débarque sur un quasi désert comme sur une plage avec en fond de toile, un océan de nuages. Trompe l’œil malheureusement, la Bolivie est l’un des deux pays de l’Amérique du Sud à ne pas posséder de contact avec l’océan. Cependant, on s’abreuve du paysage, des deux géants «  El Illimani » et «Huayna Potosi », des collines et de cette végétation aux airs de savane. Non ? Trop de voyage tue le voyage, il faut que je redescende sur Terre, je suis bien en Amérique latine et non en Afrique. 

Cette petite digression me permet de vous conter la vie dans ces étendues aux couleurs chaleureuses. Les maisons sont de briques et très souvent inachevées. L’accès à l’eau est très restreint et dans le cadre de mon stage, nous (l’équipe avec qui je travaille et moi) étions à la recherche d’un puits d’eau qui s’est avéré être au final entre les mains d’un propriétaire. Autant dire que seule une partie de la population peut prétendre à avoir de l’eau non potable qui sort de son robinet. Etonnant non quand on sait que l’on a juste à appuyer sur un bouton pour que de l’eau toute belle, toute propre sorte de notre robinet en Europe ? 

Après une semaine remplie en émotions, je rejoins la partie urbanisée de la ville en jetant un dernier regard sur ce seigneur qui dort actuellement … en emportant avec moi des souvenirs, mais surtout l’envie de revenir pour aller visiter le célèbre lac Titicaca d’ici la fin du mois de juillet.










4 commentaires:

  1. On dirait vraiment des photos de magazines!
    J'aime beaucoup celle de nuit :)
    Manon

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Moi aussi j'aime bien celle de nuit ^^ Merci en tout cas !

      Supprimer
  2. Certaines photos ressemblent à des tableaux. Et les bleus des cieux...
    Magnifique!

    Joëlle

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Des tableaux ... un bien grand mot ! Mais j'apprends petit à petit !

      Merci en tout cas pour le soutien !

      Supprimer