En prenant de la hauteur sur le plateau de l’Alto qui surplombe la
ville de La Paz, on se rend compte que la richesse des paysages n’a pas d’égal
là-haut. A quel prix cette beauté ? Le froid, le vent … sans doute, mais
aussi, au prix d’une forme de pauvreté ou je dirais même, un choix de
vie : celui de la simplicité.
* * *
Je vous évoquais précédemment ce « mur
»qui séparait La Paz, la partie basse, et l’Alto, la partie haute de la ville.
Franchir ces quelques 200 mètres de dénivelé relève d’un désastre innommable
pour l’environnement tant la quantité de gaz d’échappement rejetée est
importante. Mais passons cet aspect purement personnel, la Bolivie étant un
pays en développement, il pourrait paraître normal que la question
environnementale ne soit pas au cœur des préoccupations de la nation. Le gain
d’altitude se fait vite ressentir et les vêtements thermiques ne sont pas de
trop ici. On débarque sur un quasi désert comme sur une plage avec en fond de
toile, un océan de nuages. Trompe l’œil malheureusement, la Bolivie est l’un
des deux pays de l’Amérique du Sud à ne pas posséder de contact avec l’océan.
Cependant, on s’abreuve du paysage, des deux géants « El Illimani »
et «Huayna Potosi », des collines et de cette végétation aux airs de savane. Non ?
Trop de voyage tue le voyage, il faut que je redescende sur Terre, je suis bien
en Amérique latine et non en Afrique.
Cette petite digression me permet
de vous conter la vie dans ces étendues aux couleurs chaleureuses. Les maisons
sont de briques et très souvent inachevées. L’accès à l’eau est très restreint
et dans le cadre de mon stage, nous (l’équipe avec qui je travaille et
moi) étions à la recherche d’un puits d’eau qui s’est avéré être au final entre
les mains d’un propriétaire. Autant dire que seule une partie de la population
peut prétendre à avoir de l’eau non potable qui sort de son robinet. Etonnant
non quand on sait que l’on a juste à appuyer sur un bouton pour que de l’eau
toute belle, toute propre sorte de notre robinet en Europe ?
Après une semaine remplie en
émotions, je rejoins la partie urbanisée de la ville en jetant un dernier regard
sur ce seigneur qui dort actuellement … en emportant avec moi des souvenirs,
mais surtout l’envie de revenir pour aller visiter le célèbre lac Titicaca d’ici
la fin du mois de juillet.
On dirait vraiment des photos de magazines!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup celle de nuit :)
Manon
Moi aussi j'aime bien celle de nuit ^^ Merci en tout cas !
SupprimerCertaines photos ressemblent à des tableaux. Et les bleus des cieux...
RépondreSupprimerMagnifique!
Joëlle
Des tableaux ... un bien grand mot ! Mais j'apprends petit à petit !
SupprimerMerci en tout cas pour le soutien !