mardi 16 juillet 2013

La Paz, el camino.



L’existence de chacun est définie au travers du chemin que l’on a décidé d’emprunter. Est-il de terre, de bitume, ou bien de sable qui se désagrège au fil du temps ? Ce sont les questions que je me pose lorsque je foule les terres inconnues de la Bolivie.

*  *  *

La Bolivie est jonchée de routes et de sentiers, ce ne sont donc pas les occasions qui manquent pour essayer de répondre à cette question. On trouvera surement en chacun des éléments qui constituent ce que j’appelle « el camino (pour le chemin) », des avantages mais également des inconvénients.
Commençons par celui de bitume. Il pourrait revêtir les attributs de la sécurité, de la longévité… mais sa couleur obscure, grise, et menaçante me laisse penser que ce n’est qu’un chemin illusoire. Preuve à l’appui, qui n’a pas cette image en tête de ces routes d’asphaltes infinies et vaporeuses qui suffoquent sous les rayons du soleil ardent ? N’est-il pas le chemin du mirage ? Et le sentier de sable ? Aussi fébrile qu’un château de cartes, il se désintègre au moindre coup de vent, à la moindre goutte d’eau. Sa couleur ocre, plutôt agréable pour l’œil évoque la plénitude du repos. Celui de terre au final me parait le plus fourbe. A la fois solide par temps de chaleur, il devient un véritable bourbier par temps de pluie. J’imagine le lecteur perplexe et dubitatif par le raisonnement présenté ici. Laissez-moi vous éclairer. Que le chemin que l’on emprunte soit de terre, de sable ou d’asphalte, n’a-t-il pas la même fonction ? Rallier deux points entre eux ou même deux maisons, deux êtres, ou deux communautés. « El camino » évoque donc l’union, la fraternité et le partage quel que soit son constituant, quel que soit les obstacles qui s’y présentent. Ce chemin que j’emprunte ici est de divers horizons. Cependant, il est guidé, un peu comme un jeune arbre possède son tuteur, par une notion fondamentale : la mutualité. Toutes ces rencontres que je fais et ces gens qui font partie de ce chemin que je parcours participent à mon épanouissement. C’est la raison pour laquelle dans cette vidéo, vous pourrez voir des visages d’origines et de cultures différentes.




4 commentaires:

  1. Merci de nous avoir emmenés sur une petite portion de ton chemin ! Bravo pour les images, le texte, la musique.
    Bisous,
    Patou

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  2. J'adore les Pyrénées mais qu'est ce que j'aime les Andes et l'Amérique du Sud !

    Dalmatien

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    1. Ah, difficile de ne pas aimer. Mais je t'avouerais que les Pyrénées me manquent.. ca manque de verdure ici !

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  3. Beaux les paysages, belles les rencontres et beau le chemin que tu fais avec ton coeur! Un plaisir de te suivre.
    Bises,
    Joëlle

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