vendredi 31 mai 2013

Sucre, le commencement.

Existe-t-il une seule parcelle sur Terre, aussi infiniment petite qu’elle soit, qui ne mérite qu’on lui accorde une quelconque attention, ou même qu’on lui pose un regard ? Existe-t-il une seule peuplade ou personne sur cette planète qui ne mérite qu’on lui tende la main, ou même qu’on lui partage un sourire ? Si de ces questions émane une réponse qui pourrait être évidente aux premiers abords, elle se révèle, avec du recul pour nous occidentaux, bien plus complexe qu’elle n’y paraît. Ce voyage est sans doute pour moi, l’occasion d’ouvrir les yeux et de mettre à profit mes propres convictions au service de la nature et des cultures. 



Ce périple est une invitation au voyage, une invitation à la rencontre de cultures qui par leurs différences enrichissent l’humanité et enfin, ce périple est une invitation à attribuer de l’importance aux choses simples qui nous ramènent à un stade « primitif » de la vie.

* * *

Arrivé à ma destination finale, Sucre, en Bolivie située dans la région du Chuquisaca, qu’elle n’est pas ma surprise de voir cette immense ville implantée sur ces reliefs. A ce qu’il paraît, l’atterrissage en avion constitue ici l’examen final pour un pilote. Franchement pas étonnant quand on voit la tortuosité du trajet à dessiner avec un aéroplane pour atterrir. L’accueil que l’on me réserve à l’aéroport est très chaleureux (Ronald et Miriam, de l’université de Sucre), assez surprenant même… mais je me rendrais compte un peu plus tard dans le périple que la nature des gens est ainsi, et qu’il ne faut surtout pas se sentir gêné par l’amabilité des gens et leur disponibilité. Il me suffira de quelques jours pour m’acclimater à ce changement…un parmi tant d’autres. En effet, la ville ici s’apparente à un labyrinthe, un cadastrage parfaitement réalisé, alors inutile de vous dire que toutes les rues se ressemblent, et qu’avoir un bon sens de l’orientation est un atout pas indispensable, mais vivement recommandé (je vois déjà certaines personnes me connaissant esquisser un sourire …(Gawen & Arnaud au hasard : ) ). La vigilance est également exigée des piétons, qui de surcroît sont occidentaux. En effet, le trafic routier ici est un peu hasardeux, seuls des feux tricolores dictent la conduite des automobilistes respectueux, et il n’est pas rare de voir des voitures passer aux feux rouges. Ainsi, pour traverser chaque rue, il relève du parcours du combattant, mais au bout d’un moment on s’y habitue, on patiente pour traverser. Ah la patience … je conseille, du moins de ma maigre expérience, la Bolivie comme lieu de thérapie pour les personnes qui cherchent à travailler ce trait de caractère. Il est inutile de fixer un rendez-vous à des personnes ici et de s’y rendre à l’heure. Il faudra compter un retard pouvant aller jusqu’à une heure. Ainsi, pour s’excuser d’un probable retard, il est pour coutume d’utiliser comme expression « la hora boliviana », avec l’accompagnement d’un sourire. 

Ainsi je dresse, petit à petit sur une toile le portrait de la vie à Sucre (dit Soucré) afin de rendre le plus concret et le plus palpable qu’il soit pour vous ce périple…A ce stade, ce n’est qu’une ébauche, mais soyez patients, je compte bien vous faire partager mes aventures dans « leur intégralité » en images.
En attendant la suite de mon périple, je vous laisse entre-apercevoir la ville de Sucre en images par une courte vidéo d’introduction expérimentale.

PS : Je m’excuse pour le démarrage un peu lent du blog, mais ici, les moyens de communication sont à l’image de la pauvreté du pays, et j’ai rencontré un problème logistique concernant mon appareil photo qui s’était égaré à l’aéroport de Miami. Il devrait être en ma possession d’ici la fin de semaine et j’espère en bon état (Et oui, c’est FEDex le transporteur : Pour les personnes ayant déjà vu le professionnalisme des livreurs de colis en action sur internet !)





A LIRE EN HD

4 commentaires:

  1. Bon début de reporter, la vidéo est sympa.....vivement la prochaine!!!
    Thierry

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    1. "Reporter" est un bien grand mot, mais j'apprécie le compliment.

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  2. Belle intro l'artiste ^^ La ville dans la montagne... Tu dois prendre ton pied :).

    Je veux bien le soundtrack si possible.

    Mouls.

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    1. Un peu comme un poisson dans l'eau, merci Mouls.

      PS : Chinese man - Introducing (Album Racing with the sun)

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