vendredi 19 juillet 2013

Samaïpata, entre nature et cultures.


La Bolivie, carrefour de paysages et de cultures m’avait donc caché ses mystères. Mais petit à petit, au cours de mon périple, je la découvre un peu plus chaque jour, et ce petit coin de paradis que j’ai découvert, me laisse penser qu’elle a bien d’autres secrets à me faire partager. 


*  *  *


C’est au cœur de la partie sub-amazonienne que je débarque après un trajet en bus sur des routes sinueuses, ou plutôt, devrais-je dire sur des chemins de terre. Samaïpata, petit village éco-touristique située non loin de Santa Cruz, dans la partie basse de la Bolivie est un endroit méconnu des gens et pourtant, il mérite le détour. Le paysage est tout autre ici. Entre végétation luxuriante et climat tropical, j’ai décidé de passer trois jours au sein de cet environnement. J’y ai découvert « El fuerte », symbole de la Bolivie et de la civilisation pré-Incas, mais également la forêt sub-amazonienne ou préhistorique avec ses fougères géantes (Un petit clin d’œil aux cinéphiles, c’est la même végétation que l’on voit dans le film Jurassique Park). Ici, tout est verdoyant, l’air est pur, les produits frais et les gens de divers horizons. Je me suis lié d’amitié avec des Uruguayens, des Chiliens, des Néo-Zélandais, des Belges et des locaux bien entendu : Preuve qu’en ce lieu, demeure une culture du partage. La relation avec la nature ici est tout autre. Les locaux ont pris conscience de ce que pouvait leur offrir la nature et qu’en retour, ils devaient en prendre soin. Ainsi, j’ai pu découvrir cette valeur que possédaient les gens par exemple dans mon lieu de séjour. C’était une ferme organique où respect de la nature et bio-construction étaient les maîtres mots de cet endroit. Les murs de ma chambre étaient fabriqués avec des bouteilles de verre recyclées de toutes les couleurs et pour l’anecdote, tant au coucher du soleil qu’à son lever, j’assistais à un spectacle de lumières dans ma chambre.


Ah la forêt sub-amazonienne… une toute nouvelle expérience qui mérite d’être vécue. Entre serpents à sonnettes, vipères (j’ai oublié le nom, mais elles étaient d’un vert éclatant. Et selon les locaux, deux morsures suffisent à tuer un humain), papillons « géants » appelés « Monarca », terres humides et végétations qui m’étaient inconnus, j’y ai découvert la définition du terme « aventure ». Je me réserve de visiter plus tard au cours de mon voyage, la partie amazonienne qui se diffère par une faune plus importante telle que nous tous la connaissons : anaconda, boa constricteur, caïman, dauphin rose et consort. 


Je quitte ainsi ce bout de paradis en ayant renforcé mon approche naturaliste sur le monde. Mais également en ayant emporté avec moi un souvenir… des piqûres de moustiques !!!


Non l’intention d’être moraliste, je me permets de citer un animiste indigène pour illustrer cet article et peut-être, faire réfléchir ou faire ressortir ce qui en chacun de nous sommeille.


« Ce n’est pas la Terre qui appartient à l’Homme, mais l’Homme qui appartient à la Terre »



Sitting Bull






2 commentaires:

  1. Je découvre ton reportage en subissant les vociférations d'Orelsan qui se produit près de chez moi. J'apprécie d'autant plus le dépaysement bolivien!la forêt préhistorique notamment.
    Bises,
    Joëlle

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  2. Je compatis... effectivement ! Oui cette forêt vaut vraiment le détour, les paysages y sont magnifiques !

    Bises et merci !

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